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Vos questions fréquentes sur la cave de Rousset

La plupart des vins rosés et rouges de Provence sont issus de cépages Grenache, Cinsault et Syrah, mais certains sont fabriqués à partir de Mourvèdre et de Cabernet Sauvignon. Les blancs sont composés de Rolle, de Clairette et Ugni Blanc. Ils sont présents dans toutes les appellations provençales produisant du vin blanc. Le Rolle est un cépage emblématique étant à l’origine de vins gras, aromatiques, d’une belle qualité gustative. Il s’adapte à merveille au climat ensoleillé et sec de la Provence. 

Un verre de vin rosé ou blanc s’accorde parfaitement avec du poisson, des viandes grillées. Si les blancs sont parfaits pour accompagner les fruits de mer, le rosé de Provence est le choix idéal pour accompagner légumes ou pizzas. Les vins rouges se marient bien avec les viandes, les volailles, les plats épicés ou les fromages de chèvre.

Les vins rosés et blancs plus sucrés peuvent accompagner des pâtisseries ou des tartelettes aux fruits.

Le rosé est l’un des premiers vins de l’histoire. Il est produit depuis l’antiquité. A cette époque, sa couleur était très claire. Les raisins étaient foulés et le jus immédiatement mis à fermenter. Il n’était pas en contact avec les moûts, pas de cuvaison, pas d’élevage : les vins étaient faiblement colorés. 

Le vignoble des vins de Provence produit du vin rosé depuis 2 500 ans. La Provence est restée fidèle au rosé, choisissant les cépages et terroirs les plus adaptés, cultivant un savoir-faire, sophistiquant les techniques anciennes. Aujourd’hui, la région est ainsi la seule dans le monde dont le rosé constitue la production majoritaire.

La production de vin rosé est l’une des plus complexes à réaliser. En effet, un savoir-faire et une certaine expérience sont requis pour obtenir le jus parfait, le rosé étant la couleur de vin nécessitant une précision accrue dans sa production, tant au niveau des vendanges, que du pressurage, de la cuvaison ou encore de l’assemblage. Ainsi, le rosé exige un grain de raisin parfait et une grande maîtrise des techniques de vinification. Quand le raisin est de bonne qualité, cela permet de donner au vin sa vivacité et sa netteté aromatique.

Il existe partout dans le monde une multitude de styles de rosés qui dépendent des cépages utilisés, des terroirs ainsi que de la maturité des raisins vendangés et des choix de vinification. En termes de profils, on peut trouver des rosés secs, mais aussi des doux, des demi-secs ou des effervescents. Cette diversité illustre la démultiplication de l’approche de culture et de production du vin rosé.

Les arômes des vins rosés embouteillés peuvent évoluer plus rapidement que les vins rouges ou blancs. Avec le temps, la robe glisse d’une teinte rose vif à une teinte qui tire un peu plus vers le rose saumon tandis que l’expression aromatique arbore peu à peu des notes épicées, empyreumatiques, florales ou de fruits mûrs qui viennent s’ajouter aux arômes de fruits blancs ou jaunes, d’agrumes et de fruits exotiques. Mais il s’agit là d’un enrichissement, pas d’un déclin.

Le Rosé se boit toute l’année ! Il n’y a presque qu’en France où la consommation de Rosé explose lors du retours des beaux jours. Les Français, qui redécouvrent le rosé en vacances l’associent naturellement aux beaux jours valorisant son caractère rafraîchissant, alors que dans le reste du monde, le Rosé a aussi la côte en Automne et en Hiver.

Il s’agit d’un vin facile à boire et facile à accorder, ce qui en fait un vin parfait pour l’apéritif, les barbecues, les tapas… Mais c’est aussi cette diversité qui lui permet de conquérir peu à peu nos tables, où il peut accompagner aussi des fruits de mer, des poissons, des légumes, des volailles ou certains fromages.

C’est une idée reçue qui est complétement fausse. Le rosé est constitué d’assemblage de raisins noirs (avec parfois une proportion de raisins blancs). La peau des raisins est retirée après seulement quelques heures de macération, au contraire du vin rouge, pour lequel la peau des raisins reste en contact 2 à 3 semaines avant pressurage. C’est le temps de contact avec les peaux de raisin qui donne une couleur plus ou moins foncée au vin.

En 2016, un décret Européen voulait autoriser le mélange de vin blanc et vin rouge dans la production de rosé. Ce décret a été rejeté, il est donc parfaitement interdit de mélanger blanc et rouge pour obtenir du rosé.

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